En deux occasions majeures de la Vie Municipale au cours de l’année 2004, nous sommes contraints de constater l’atonie de la gestion municipale, sa faiblesse, voire son inertie.
Dans l’incapacité financière de mener une politique d’urbanisme dynamique, la majorité qui gère la ville depuis des décennies a dû renoncer à toute politique urbaine autonome en déléguant son droit de préemption au Syndicat d’Action Foncière du Val de Marne (SAF 94) en février 2004, abandonnant ainsi à une structure départementale son action foncière qui échappe désormais au contrôle des élus municipaux.
La densification de l’habitat, notamment social, se fera sans que les élus locaux en assure le contrôle.
D’ores et déjà, le centre ville (les Tournelles) le Calvaise et le Carrefour du Moulin de la Bièvre, relèvent du droit de préemption exercé par le SAF 94.
Cet abandon des prérogatives municipales se retrouve dans les finances locales marquées par sa faiblesse contributive et ses marges de manœuvre limitées.
Dans le rapport d’observation définitive tel qu’il a été présenté au Conseil Municipal dans sa séance du 23 novembre 2004, la Cour Régionale des Comptes ne fait pas que dresser des couronnes à la majorité municipale comme elle aurait tendance à s’en glorifier.
Parmi les remarques, critiques, nous pouvons relever : la faiblesse des produits tirés de la fiscalité démontrant le peu d’intérêt porté aux activités économiques génératrices de produits fiscaux (taxe professionnelle).
Dans le même sens, la Cour Régionale des Comptes relève le peu de marge de la ville pour investir, recourant régulièrement à l’emprunt faute de capacité financière.
La Chambre relève enfin que l’adhésion à la Communauté d’Agglomération du Val de Bièvre, s’est faite dans « la précipitation sans étude préparatoire sur les conséquences de cette adhésion. »
Ces deux exemples démontrent que la gestion municipale est loin d’être exemplaire et exige la vigilance.
Nous aurons l’occasion d’y revenir.
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