CONTRIBUTION
DU MODEM ET APPARENTÉS
AU PROGRAMME
ALTERNANCE
POUR LES
ÉLECTIONS MUNICIPALES DE MARS 2008
À
L’HAY-LES-ROSES
I - FINANCES
Situation : L’HAY
LES ROSES cumule une situation financière catastrophique avec une fiscalité
locale irresponsable.
L’augmentation des impôts locaux (+20% en 4 ans), de
l’endettement (progression dépassant les 60% sur plus de 35ans), ainsi que la
politique d’emprunts auxquels l’actuelle équipe municipale a systématiquement
recours pour masquer sa gestion calamiteuse, font courir à notre ville le
risque d’une mise sous tutelle, à plus ou moins brève échéance.
Il est
urgent de briser cette logique et de faire cesser cette spirale sans issue.
Constat 1 : La
pression fiscale y est actuellement l’une des quatre les plus élevées du VAL DE MARNE et deviendra probablement n° 1 si un coup d’arrêt n’est pas porté.
Taxe d’habitation : Sa
hausse a été supérieure à 23% entre 2003 et 2007, pour une inflation inférieure
à 12% sur la même période.
La part communale du taux
d'imposition progresse chaque année et passe de 15,2 à 17,58%.
Taxes foncières : La
hausse entre 2002 et 2006 a été supérieure à 22% pour une inflation inférieure à 12% sur la même période.
La part communale du taux d'imposition progresse chaque année et passe de 18,55% à 21,17%.
Constat 2 : Malgré
cette fiscalité effarante, la commune est au bord de la faillite, pour au moins
quatre raisons:
- Tissu économique presque inexistant
- Commerces insuffisants et en baisse
- Investissements et subventions disproportionnés
- Poids financier d’une administration à la
« soviétique »
PROPOSITIONS
FISCALITE LOCALE
- Dès la première année de mandature - impôts payables en
2009 -, s’engager à diminuer les impôts locaux de 5% en euros courants : ce
sera le véritable électrochoc à court terme pour montrer une volonté de
changement de cap radical.
- S’engager sur l’ensemble de la durée de la mandature à un
gel des impôts locaux en euros constants, avec si possible une baisse des parts
communales.
- Cet effort sensible permettra un allègement de la pression
fiscale, en montrant qu’il est possible d’inverser la tendance. Néanmoins elle
restera encore ainsi à un niveau élevé, et un effort supplémentaire serait le
bienvenu en fonction des économies additionnelles réalisables dans les
dépenses.
REDUCTION DES COÛTS DE L’ADMINISTRATION
- Réduction du personnel vacataire.
- Non remplacement des départs à la retraite.
- Réduction des emplois contractuels.
- Réévaluation et redéploiement de toutes les subventions
accordées.
DEVELOPPEMENT ECONOMIOUE
- Les investissements « lourds », à forte
participation communale, devront être revus à la baisse, mais surtout il faudra
les intégrer à un plan de dépenses cohérent.
Nous
devons mettre un terme à l’émiettement et à la dispersion des moyens.
- Il faut mettre en place, soit en partenariat avec les
autres communes du Val de Bièvre, soit seuls, à défaut ou si blocages de nature
politique, une zone économique susceptible de faire venir une trentaine
d’entreprises et de créer de 3 à 400 emplois.
- Cette action devra inclure un aménagement de ladite zone,
une organisation de transports en commun et des incitations fiscales -
franchise de taxe professionnelle les premières années, aides à la création
d’emplois pour les industriels.
- L’atmosphère relationnelle entre la municipalité et les
éventuels investisseurs devra être positive et « facilitatrice », et
non pas administrative et « empoisonnante ».
- Il conviendra de faire connaître la ville par le milieu
économique à travers des actions de promotion valorisant ses atouts (proximité
Orly; proximité A6/A86 ; proximité Paris), et d’entreprendre des démarches
auprès du Conseil Général et du Conseil Régional pour obtenir des aides et un
soutien politique global.
II – AMÉNAGEMENT, ENVIRONNEMENT
& TRANSPORTS
Situation : Compte tenu de
l’augmentation croissante et inconsidérée du logement social qui dépasse les
30%, des expropriations dissimulées pour 2008, des dépenses somptuaires et sans
réelle utilité publique, du grave déficit des transports et du manque de
rénovation de l’existant, il est urgent d’intervenir, de manière coordonnée,
dans tout ces secteurs à la fois.
PROPOSITIONS
- Suspension immédiate du P.L.U.
- Développement des transports en commun (passage du
tramway, actuellement limité à 150 mètre, absence préjudiciable du futur ORBIVAL à laquelle il faut palier).
- Étude d’un réaménagement du plan de circulation des bus et
automobiles autour du centre-ville.
- Démarche pour obtenir l’implantation d’un lycée qui
permettrait à nos élèves de ne plus s’expatrier aux quatre coins du
Val-de-Marne, voire des Hauts-de-Seine.
- Création d’une zone commerciale et piétonnière en
centre-ville, dans un quadrilatère situé entre l’avenue Aristide Briand, la rue
des Tournelles, la rue Jean Jaurès et la rue Dispan, en s’appuyant sur
l’église, la Roseraie, l'Hôtel de ville et le conservatoire.
- Cette zone sera rendue attractive par toute initiative de
nature à encourager l’ouverture de cybercafés, de boutiques, de commerces, de
lieux d’animation et d’espaces hôteliers, ainsi que par des actions culturelles
et artistiques.
- Réorganisation et rénovation du marché qui restera là où
il est actuellement.
- Rénovation de l’habitat et valorisation de notre
patrimoine.
III – VIE CITOYENNE, SECURITE & PREVENTION
Situation : La désintégration du tissu
économique compromet fortement les liens sociaux, provoque l’insécurité,
hypothèque le développement économique, encourage la délinquance et la
paralysie.
PROPOSITIONS
Pour
renforcer la sécurité et l’appartenance de tous à une même communauté de
citoyens, nous devons :
- Développer les comités de quartier, ouvert à tous, avec à
leur tête un président élu auquel s’adjoindra un conseiller municipal référent
qui deviendra un véritable lien entre les comités de quartier et la mairie.
- Créer une police de proximité qui ne se limite pas à
intervenir en centre-ville pour verbaliser, mais manifeste sa présence, de jour
et en soirée, dans les quartiers excentrés.
- Installer des caméras de surveillance dans les lieux dits
« sensibles », notamment aux abords des écoles.
IV – ACTION CULTURELLE
Situation : Les majorités socialistes en place
depuis une trentaine d’années ont fait main basse sur les réseaux culturels qui
constituent autant de filières de militants des partis au pouvoir. L’action
culturelle est gouvernée par la gabegie et le clientélisme.
PROPOSITIONS
I - Une
politique culturelle ouverte sur le secteur privé
- Il convient de réaffirmer le principe d’impartialité d’une
mission de service public destinée à satisfaire le plus grand nombre possible
de nos concitoyens sans pour autant tomber dans la gabegie financière, la
démagogie et le clientélisme.
- L’attribution de subventions doit répondre à des critères
intangibles : intérêt général, moyens proportionnés aux objectifs et aux
audiences, associations et personnes choisies en fonction de leur valeur
intrinsèque, de leurs compétences, de leur impact réel sur la population et la
vie sociale.
- Le subventionnement n’est pas l’unique moyen de développer
l’action artistique. Il est capital de lui associer des partenaires privés en
offrant à des sociétés, locales ou extérieures, la possibilité d’investir dans
des programmes culturels.
II - Une politique culturelle sociale et
humaniste
- L’action culturelle doit contribuer au décloisonnement
entre les classes sociales et les communautés. Elle est indispensable pour
travailler à la recomposition du paysage urbain et au rapprochement entre les
individus.
- L’étude de projets transversaux qui puissent surmonter les
clivages sera au centre de notre démarche et guidera l’élaboration de notre
politique culturelle.
- Nous concevrons un programme d’animations spécifique pour
redonner vie au centre-ville et « réanimer » les quartiers
périphériques.
III - Éducation
et ouverture au monde à l’heure de la mondialisation
- Nous préconisons le développement des échanges culturels
internationaux.
- Nos espaces de spectacle doivent renforcer leur
coopération avec les écoles primaires et les collèges pour qu’une meilleure
synergie existe entre les milieux scolaires et les services culturels.
- Les populations étant résultat d’un melting-pot ethnique
et pluriconfessionnel, il convient d’encourager toutes les formes de partage et
de dialogue intercommunautaire.
- La communauté musulmane doit pouvoir bénéficier d’un lieu
de culte digne de ce nom.
- Les enjeux culturels étant au cœur d’une politique des
banlieues dont on a vu les graves ratés à Villiers-le-Bel, il faut résorber les
fractures culturelles en favorisant l’intégration des minorités par des actions
éducatives et sportives ciblées.
PLATEFORME COMMUNE POUR LA LISTE ALTERNANCE
Notre
ville est bloquée par son endettement, des investissements arbitraires, une
désertification économique croissante, résultats de la politique menée par la
municipalité socialo communiste sortante, gangrenée par le clientélisme, la
gabegie et les passes droit de toutes sortes.
Le
mouvement unitaire que constitue la liste ALTERNANCE
porte en lui un espoir de changement qui a aujourd’hui toutes les chances de
s’accomplir si nous unissons nos forces et nos compétences dans un programme
commun pour la conquête de la mairie et la mise en place d’une politique de
rupture et de rénovation.
Nous ne
devons pas seulement nous associer avec d’autres formations pour des raisons de
calcul électoral. Il nous faut constituer une équipe véritable, fondée sur
l’échange, le partage, le dialogue, et le travail sur le terrain, pour être
crédibles aux yeux de nos concitoyens.
En dernier
lieu, c’est vers eux que nous devons chercher les réponses aux principaux
problèmes qui se posent.
Les citoyens de L’HAY LES ROSES
sont une source inépuisable d’idées.
À nous de
les solliciter le plus possible à travers l’établissement d’une authentique DÉMOCRATIE MUNICIPALE PARTICIPATIVE
Orientation stratégique :
Il serait
utile que nos équipes suivent la stratégie par alignement.
L’alignement
consiste à coordonner les ressources (financières, humaines et structurelles)
formées d’une série d’unités opérationnelles compétentes et intégrées, afin
d’atteindre les objectifs prioritaires que nous nous sommes fixés.
Il existe toutefois une condition sine qua non :
l’impulsion de l’alignement doit provenir de la direction générale, mais son
exécution concerne tous les acteurs de l’organisation.
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